C’est l’eventualite de 5% des hommes.
En France, 10% des femmes agees de moins de 30 annees (5% ensuite), regardent «souvent» de la pornographie, ainsi, 22% «parfois» selon 1 sondage Ifop realise en janvier 2019 concernant le magazine «Elle» aupres d’un echantillon representatif age de 18 ans et plus. Mais a partir de quand peut-on considerer que regarder d’une pornographie online devient votre probleme? Et d’ailleurs, la quantite consommee est-elle le facteur determinant?
Les signes d’addiction au porno
Des psychologues de l’universite Justus-Liebig a Giessen (Allemagne) ont interroge 485 femmes volontaires, agees De surcroi®t de 18 ans et etudiantes Afin de nos trois quarts d’entre elles, Afin de estimer la proportion de dames ayant une addiction problematique au porno. Au total, dix-sept dames, soit 3% de l’echantillon, presentaient une addiction problematique au porno, observent des chercheurs au Journal of Sexual Medicine. Au questionnaire utilise (le sIAT, ici en version francaise) on trouvait des questions de deux ordres.
D’une part, celles concernant la perte de controle: se dire «juste encore quelques minutes» lorsqu’on est via des e-boutiques pornos; rester concernant ces sites plus un moment que son intention i l’origine; negliger ses taches quotidiennes De sorte i passer environ temps libre sur des e-boutiques X; manquer de sommeil parce qu’on est reste tard concernant ce type de sites, etc.
D’autre part, celles concernant le «craving», terme consacre en addictologie Afin de definir l’envie irresistible de consommer 1 bien «addictif», ainsi, les problemes dans l’existence sociale: acheter de passer un moment sur des e-boutiques pornos plutot que de sortir avec ses copains; cacher a toutes les autres le temps passe sur ces sites; se sentir deprime, de mauvaise humeur ou enerve lorsqu’on ne se promi?ne jamais sur des sites pornos, puis se sentir mieux lorsqu’on recommence.
Ce n’est jamais la quantite qui compte
Pourtant une etude americaine menee en 1998 aupres de 9.000 personnes (dont environ 1300 femmes) observait que plus une personne passait d’heures a regarder du porno et plus le niveau de stress etait eleve, sans i?tre capable de toutefois affirmer la relation de cause a effet. On voit trois ans, des chercheurs polonais calculaient malgre tout que ca n’etait gui?re tant J’ai moult X consomme (frequence et duree de visionnage) qui conditionnait l’existence d’un probleme d’addiction au porno que les eventuels sentiments negatifs associes.
Une etude statistique qui rejoint ce que voient les sexologues en fonctionnel, puisqu’il n’existe aucun comportement sexuel normal (mais Divers sont illegaux). C’est la souffrance de la personne qui consulte qui importe. D’autres auteurs soulignent d’ailleurs comme motif de consultation l’existence d’une souffrance morale lorsqu’il y a un decalage entre des convictions morales ou religieuses par rapport a la pornographie habituellement, ou au type de pornographie regardee. Mes sentiments de honte, de degout ou de culpabilite vont pouvoir alors envahir l’individu apres la satisfaction eprouvee au cours d’la consommation de porno.
Prevenir et guerir l’addiction au porno
Au final, au-dela du souci des chercheurs de mieux definir l’addiction au porno pour ensuite mesurer l’ampleur du probleme, l’urgence reste aujourd’hui double: prevenir et guerir.
Prevenir la glissade comportementale d’une part, en aidant les gens a reconnaitre des indices que un consommation de porno a deja certains aspects problematiques (perte de controle, besoin irresistible. ). Cela permet de les mettre en garde contre l’effet renforcateur de un comportement, bdsm.com c’est-a-dire la spirale de stimulations cerebrales des circuits de la recompense (avec 1 risque d’escalade), dans laquelle ils s’engagent. Les therapies cognitives et comportementales (TCC) ont fera leurs preuves dans votre domaine.
L’autre urgence reste d’offrir des solutions a toutes les personnes qui se trouvent deja en difficulte ou en souffrance. C’est-a-dire un apporter les outils psychologiques Afin de bouger de l’impasse. Les TCC ne suffisent gui?re et une approche globale avec un sexologue ou votre sexotherapeute est aussi souhaitable.